On quitte aujourd’hui la Nouvelle Orléans. J’ai vraiment aimé l’endroit mais j’en garde un goût amer vu la journée cauchemardesque qu’on a passé à l’hôpital. Il faut d’ailleurs qu’on y retourne avant de partir. Steven a rdv au service orthopédique afin qu’on lui donne une botte spéciale qui lui permettra normalement de mieux marcher. L’assurance a normalement tout réglé et on ne devrait pas avoir d’ennuis suite à notre évasion !
Quand on y arrive, la réceptionniste me demande de payer d’avance la consultation. J’appelle donc mon contact auprès de l’assurance qui me dit qu’il a faxé la garantie de paiement et qu’on ne doit rien payer. La réceptionniste me dit qu’elle n’a rien reçu donc on lui renvoi de nouveau le fax. Je lui demande d’aller voir si le fax est arrivé mais elle ne m’écoute pas et continue d’enregistrer d’autres patients arrivés après nous. Son comportement est vraiment exécrable et j’ai juste envie de lui hurler dessus ! Quand elle se décide enfin à se bouger, elle me dit qu’en effet le fax est bien là. Tout de suite elle change de comportement et me fait un grand sourire. Et oui quand on paye on est bien mieux reçu !
Le docteur est super sympa et il équipe Steven d’une grosse botte. Pour le moment il faut qu’il apprenne à marcher avec mais en tout cas on est tranquilles car il devrait pouvoir continuer le voyage sans problèmes.
On prends ensuite la direction de la Route des Plantations. Les maisons que l’on va découvrir sont superbes !
Beaucoup d’entre elles se visitent mais on choisit de n’en visiter qu’une : la plantation de Laura Locoul. Ca sera dans la continuité de ce qu’on a déjà appris sur sa famille à la Nouvelle Orléans. Notre guide parle français mais parfois on ne comprends pas tout avec son accent très marqué.
On apprends encore beaucoup de choses sur leur mode de vie de l’époque.
Quelques photos à l’intérieur de la maison :
Photo de Laura :
La visite continue ensuite à l’extérieur où on découvre les maisons des esclaves.
Quelques photos de la plantation :
On tombe ensuite sur le Code Noir, ensemble de textes qui régit la vie des esclaves.
Registre des esclaves :
La visite prends fin et il est temps de partir en direction de Lafayette où on a réservé un motel. La route n’est pas très longue et on passe parfois par des ponts au dessus du bayou.
Avant de rentrer on décide d’aller voir l’Atchafalaya Bassin et d’y rester jusqu’au coucher du soleil.
On arrive ensuite à notre hôtel à Lafayette. On rentre dans la chambre et je vois quelque chose sur la moquette. Là Steven me regarde et me dit : « Ca va pas te plaire… » Et là , la chose part super vite. C’était un cafard ! On sort donc de la chambre et je me vais à l’accueil afin qu’on nous donne une autre chambre. Je ne me souviens plus comment on dit cafard en anglais, je lui dis juste du coup qu’il y a un petit animal dans la chambre. Il comprends tout de suite et nous surclasse dans une autre chambre. Je me doute bien qu’il doit y avoir des cafards partout mais quand on ne les voit pas c’est beaucoup mieux ! La chambre « deluxe » n’est pas beaucoup mieux et il y règne une odeur horrible, notamment à cause de l’humidité. Tant pis on fera avec.